declan. que faire quand tu es là ...

LOÜANADECLAN

Journée assez calme en ce matin de décembre, je sortais de mon appartement laissant derrière moi, Justin et Jack dormir. J'avais des coursses à faire Noël approchait rapidement. Enfin bref, les cheveux qui commençaient à devenir humides à cause des flocons de neige qui tombaient, j'aperçue un taxi et lui fait signe de s'arrêter.

loüana - Bonjour, pouvez-vous me déposer au Starbucks le plus près...?

dis-je en sortant une clope de son sac et la prenant entre mes lèvres en l'allumant, telle une experte. Le chauffeur me jetta un sale coup d'oeil.

chauffeur - On ne fume pas dans ma voiture! loüana - Non mais ça va, ce n'est pas comme si je me faisais une injection hein, je fais que me fumer une petite clope... Je ferai gaffe à ne pas foutre le feu à votre voiture, promis... chauffeur - Je ne plaisante pas mademoiselle!

D'un soupir exaspérée, je lui fis signe d'attendre une minute puis inspire rapidement, ce qui me permit de terminer en quelques secondes à peine ma cigarette. D'un ton arrogant je lui lance :

loüana Content?!

Le chauffeur m'ignore et démarre, me laissant lui lancer des vannes, je m'arrêta bien vite. Je n'étais peut-être pas d'humeur, mais fallait pas non plus que je m'acharne sur quelqu'un. Mon regard ambré regardant par la fenêtre, la neige avait déposée un long et épais manteau blanc sur toutes les surfaces qui étaient au sol... Quelques minutes plus tard, il me dépose devant le starbucks coffee et je lui jetta quelques billets avant de filer à l'intérieur. Alors que je me place derrière la file au comptoir, je sentie ma poche qui vibre...bah en fait, c'est plutôt mon portable qui fait vibrer ma poche - bref, j'en sors mon portable et décroche, ne prenant pas le temps de regarder le numéro qui s'affichait avant de décrocher.

loüana - Loüana à l'appareil...
declan - jolie voix mademoiselle Vodkä
louäna - mon prénom, c'es Loüana. Tu me fais passer pour une tarée devant les clients du Starbucks. Viens en au fait Vermont, pourquoi cet appel ?
declan - il fallait que j'entends ta voix
louäna - la blague! je peux prendre au moins mon frappuccino?
declan - mais oui, ma p'tite vierge adorée [rire]
louäna - je vais te tuer

Je n'en pouvais plus. Je raccrochai immédiatement mon cellulaire. Je pouvais aimer Declan, comme je pouvais le haïr. Les sentiments étaient bien présents mais qu'est ce qu'il était stressant parfois... Je vous parie 100$ que c'est lui qui rappel... Pari tenu!

loüana - quoi encore...
declan - pourquoi t'as raccrocher ?
louäna - t'es soulant avec ça... j'aurais dû jamais te faire cette confidence
declan - viens me rejoindre au parc... faut qu'on par...

Ahurit, je raccroche puis éteint mon portable, un frisson me parcourant de haut en bas. Comment je n'aimais pas ce genre de conversation. Declan avait toujours le moyen de me mettre hors de moi. J'allais partir le voir maintenant, il m'avais prit de cour. Enfin, je m'empressa de commander mon café puis d'un pas déterminée, me dirigea vers la porte de sortie mais soudain, j'avais envie de rentrée chez moi. De ne pas aller à se fichu rendez-vous... J'étais persuadé que cela allait partir en engueulade qui n'en finissait pas.. J'avais l'instinct qu'il devait me dire quelque chose; Serait-il shooté ? Dans un état où je n'aimais pas le voir... Je me dirigea alors vers le parc, l'attendant de pied faire... J'étais aussi sur de perdre mon assurance devant lui... Le voilà qui arrivait devant moi, un petit sourire...

Nous étions deux jours avant le réveillon de Noël et même si je le fessais habituellement avec Max - celui-ci n'étant point là, cette année - cette année je me retrouverais seule. Quand la malchance est avec vous. Bref, il ne me manquait plus qu'un complément pour Declan et un cadeau pour Justin - mon colocataire et meilleur ami - Je regardai le jeune homme qui venait de se plantait devant moi et qui avait posés ses lèvres sur ma joues. Bah, qu'elles étaient froides...

declan - C'est moi ou t'as l'air tendue comme un string ? J'sais pas, comme si t'attendais un truc important. Faut pas s'mettre dans des états pareil jusqu'à à cause des fêtes de fin d'année, Poulette !
louäna - je suis peut-être tendue comme un string, parce qu'un abruti m'empêche d'acheter mes cadeaux de Noël... Attendre quelque chose d'important, venant de toi ? Oh que non, le jour où tu me dira quelque chose de vraiment important, c'est le jours où t'aura une vie un peu plus stable.

Désolé, une erreur est survenue. Veuillez essayer d'actualiser la page. Je le suivis du regard, qu'est ce qu'il m'énervait. Je dois me répéter en disant cela. Malheureusement pour vous, j'allais l'employer très souvent. Quelques flocons virent se poser sur mon visage. J'emmitouflai ma bouche dans mon épaisse échappe blanche. Ben quoi ? Je suis frileuse et alors. J'aime la neige, mais pas trop quand le vent est glacial, voir congelant. Il me désigna la place qui était à côté de lui. Enplus, il me prend pour son chien avec ses gestes? Ouh, Dee tu ne connais pas l'envie que j'ai de te mettre la tête dans la neige... Mais en gentille fille, je ne le ferais peut-être pas... Je m'approchai alors du banc, réajustant à mon tour, mon long manteau - qui cachait au passage mes collants d'hiver et ma robe grise hivernal. Il allait me tuer en me voyant habité de la sorte.

declan - Quand tu veux, j'ai pas toute ma journée moi.
louäna - parce que tu crois que j'ai ma journée, moi...

Je ne pouvais pas faire la gueule éternellement, surtout pas avec lui. Malgré, les sentiments naissent que j'avais pour lui. Je ne pouvais me passer de cette tête blonde. Malgré, les nombreuses menaces de silence, du fait que je ne viendrais plus le voir. Je ne pouvais me résigner à faire l'inconnue avec lui. En cinq ans, ils s'en étaient passés des choses. Des bonnes et des moins bonnes. J'avais quatorze ans quand je l'ai rencontrés, lui quinze. Nous étions dans la même école, dans la même classe. Ma prof' d'anglais m'avait alors placé à côté de cet être - si précieux aujourd'hui. Melle Pam avait cru bien faire en nous mettant à côté, moi l'élève sérieuse et lui le grand rebel Que nini, en plein cour il tirait sur mes anglaises et moi, je lui planquais ses jeux (billes, cartes ect...). On avaient même fini par une micro bagarre dans le hall. Des souvenirs d'enfants qui resteraient toujours dans ma mémoire.

louäna - bon, pourquoi tu m'as appeler alors ? pour savoir ton cadeaux de Noël ? même sous la torture je ne dirais rien. d'ailleurs, tu sais que je peux être muette comme une carpe quand je le souhaite

Ma mauvaise humeur n'étais donc elle que passagère ? Je clame haut et fort que je maudis ce garçon qui est près de moi, à cet instant même. Pourquoi faillait-il qu'à chaque fois que je le vois, ma vie devient l'espace d'une demi-second une utopie ? Ai-je bien dis une utopie ? Pourquoi ne somme-nous pas le maître de notre destin, de nos sentiments et de nos vies. Pourquoi faut-il qu'il est quelqu'un tout là-haut pour nous prendre les êtres qui nous sont si chères ? Je ne voulais pas que mon moral soit miné pour la seconde fois de la journée. Je caressais du bout de mon gant - fallait tout prévoir ici, car une nouvelle chute de neige avait été prévu, même ici, il pouvait y avoir de la neige, rare soit-elle - j'avais bien envie de faire une grosse boule de neige. Pour qu'elle atterrisse dans la face angélique de Mister Vermont. Qu'attendais-je ? Hum, je ne sais pas. J'avais peut-être envie de savoir pourquoi il m'avait demandé de venir ici. De bon matin, lui qui habituellement n'était pas frais et disponible avant midi moins cinq... Je vous connais plus que bien mister Emmerdeur. J'esquissai un petit sourire et enfin, je reviens me fixais à son regard
pas super