This love is killing me, But you're the only one ♦ private Kayla

K A Y L A ZANDER
R Ù B E N BARÀNOV

J'ai été emporté Que pourrais-je dire ? Tout semblait avoir un sens Tu as tout emporté Et je ne peux pas négocier avec ça J'essaie de voir le bon côté de la vie Mais les bonnes choses dans la vie sont difficiles à trouver Nous les emporterons, les emporterons Peut-on en faire quelquechose de bien ? Eh bien, j'essaierai de bien le faire cette fois Recommençons J'essaierai de bien le faire cette fois ça n'est pas terminé Parcequ'une part de moi est morte et enterrée Cet amour me tue Mais tu es la seule ça n'est pas terminé.

RÙBEN « Oh je t'en supplie... Ça fait tellement longtemps. Permet moi de passer une soirée avec mon amour, je t'en supplie... Tu te rend pas compte comment je t'aime. J'ai besoin de passer plus de temps avec toi, on ne se voit jamais en ce moment. Et merde! »

J'avais tourné, retourné cette phrase dans ma tête, tant de fois. Je l'avais dites, redites, je l'avais prononcée, re-prononcée. Je l'avais revue sous toutes les coutures. Incapable de trouver la façon la plus approprier de le dire. Je ne voulais plus la blessée, ne plus la voir triste ou énervée était mon but. Je n'avais jamais eu de but dans la vie, en tout cas, je le pensais. Mais la passe difficile de notre couple me fit réagir. C'était elle, mon but. J'avais envie de la comblée, de la rendre heureuse, de finir mes jours avec elle. Peut-être étais-je trop radin pour l'admettre? Mais je voyais que je l'aimais, je le voyais car ma radinerie ne prenait pas effet sur elle, je partageais tout avec elle jusqu'à la dernière parcelle de mon cœur, je m'ouvrais à elle. Pendant un temps, j'étais énervé de la voir avec Noah, toujours fourrée avec lui, maintenant, ce serait plutôt de la tristesse. Je ne baisse pas les bras vis à vis de notre couple, je les replies, c'est tout... Je lui montre qu'elle ne fait aucuns efforts. Qu'elle est toujours avec Noah et qu'elle me délaisse. Je lui avais donné rendez-vous dans ma chambre. Il devait-être maintenant au moins vingt heures. J'étais devant mon miroir, cherchant encore une manière de dire la chose. Je m'étais revêtis d'un jeans bleu marine un peu délavé, d'un Pull marron beige et d'une écharpe dans des teintes marrons rayées. Je m'étais fait beau, juste pour ses beaux yeux, elle apparut à l'encadrement de la porte, me souriant, je la percevais à travers le miroir. Je me retournais, un peu surpris, puis, lui lançant un tendre sourire, je m'avançais vers elle et lui déposa un doux baiser sur les lèvres.

RÙBEN « Bonsoir mon amour. »

Je lui souris tendrement une fois de plus et re-déposa un baiser sur ses lèvres. Elle était là, contre moi, tout sourire, la tête levée vers moi, du fait que je faisais quelques centimètre de plus qu'elle. Je la sérais fort contre moi. Mes mots étaient tout emmélés.

RÙBEN «Mon ange, dit moi que tu n'as pas prévu d'aller voir Noah ce soir... Cela fait longtemps que nous n'avons pas passé une soirée ensemble, j'aurais voulu t'emmener au Cinéma... Dit moi que tu peux. J'en peu plus, on ne se voit presque plus. Allez, dit oui, dit oui. »

Je lui fis mes yeux doux, les yeux qu'elle aimait tant. Cela faisait tant de temps que nous n'avions pas ris ensemble, que nous ne nous étions pas réellement vus. Elle me manquait. C'était certains. Ses petites mimiques, ses blagues, tout chez elle me manquait, elle manquait à mon quotidiens. Je n'avais jamais réellement prêter une forte importance à l'amour et aux filles, j'étais passé sur des gens, encore et encore, j'en avais fait tourné plus d'une. Mais là, c'était diffèrent. Elle me prouvait en quelque sorte que je pouvais m'attacher, que je pouvais ressentir quelque chose. Jamais je n'avais été anéantit, jamais je n'avais pleuré pour une fille, mais je savais que si Kayla me quittait, ça ne tarderait pas à arriver. Le cœur à ses raisons que la raison ignore.

48lignes

Kayla October Zander &
Rùben Justin Barànov

L'amour. Un mot, mais tant de choses à dire ; des chansons, des poèmes,...on peut l'exprimer de pleins de façons. Mais ce n'est pas ça le plus important ; non, c'est la façon dont on aime, et surout, qui on aime. Choisir le bon, la bonne personne, celle avec qui vous vivrez toute votre vie, celle avec qui vous partagerez tout, c'est ça le plus important. Biensur, certains vous diront qu'ils n'y croient pas, que tout ça, c'est n'importe quoi, qu'il ne faut pas s'attacher à cette illusion du grand amour, car sinon, on passerait toute notre vie à le chercher. Mais, Kayla, elle, y croit. Tout ça, grâce à un seul homme, une seule personne qui lui a fait découvrir ce sentiment si beau qu'est l'amour. Rùben, c'est lui, l'homme de sa vie. C'est lui qu'elle a choisi. Elle savait que c'était le bon, que cette fois-ci elle ne se trompait pas. Elle le savait car dès leur premier regard, ils s'étaient plûs. L'atmosphère avait changé et elle s'était dit "c'est lui, celui que j'attendais depuis si longtemps". Puis, quelques mois plus tard, ils étaient sortis ensemble, ils avaient échangé leur premier baiser. Ils étaient heureux, tout leur semblait beau et facile, chaque jour passé tous les deux était merveilleux. Mais tout cela avait changé depuis la rencontre ; la fameuse rencontre entre Noah et Kayla. Une relation d'amitié si forte, qu'elle en oublait tout le reste, même son petit-ami. Elle passait tout son temps avec lui, délessant Rùben. Elle en avait consience, mais elle ne faisait rien pour que cela change. C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le voit. Pourtant, elle essayait d'arrêter de passer ses journées avec lui, mais c'était trop dur. Alors, quand elle rentrait pour voir Rùben, ils enchaînaient les disputes. Kayla n'aimait pas ça, elle se sentait coupable car elle savait que ce qu'elle faisait n'était pas bien ; surtout que Noah était amoureux d'elle. Cela faisait plusieurs mois qu'elle s'en était rendu-compte, mais elle s'en fichait. Et pire encore, elle aimait ça. Biensur, Rùben s'en doutait et c'était pour ça d'ailleurs, qu'il lui reprochait de rester avec lui. Oui, Kayla savait tout ça ; ce n'était pas pour ça que ce soir là, elle était rentrée plus tôt. Son rendez-vous avec le jeune hippi avait duré plus longtemps que prévu et, comme à son habitude, la demoiselle était arrivée avec une bonne heure de retard dans la chambre du jeune homme. Durant le chemin, elle avait essayé de chercher une escuse, mais au bout de quelques temps, elle avait arrêté, voyant qu'il fallait qu'elle lui dise la vérité. Elle poussa la porte de la chambre et entra, doucement. Rùben était devant son miroir et lorsqu'il vit la jeune femme, il s'approcha d'elle et la sera fort dans ses bras. Ils échangèrent un baiser puis Kayla mis ses mains autour du jeune homme.

▬ Kayla : Bonsoir mon chéri. Écoute, je suis désolé pour le retard, mais...

Elle n'eut pas eu le temps de finir sa phrase que Rùben lui demanda d'aller au cinéma avec lui. Ce qu'il venait de dire rendait triste la demoiselle et elle s'en voulait.

▬ Kayla : Oui, ce soir je suis toute à toi Rùben. Allons au cinéma, ça fait longtemps qu'on est pas sorti tous les deux, comme tu l'as dit. Tu sais, je suis contente de te voir.

Kayla embrassa le jeune homme et le serra très fort. Elle aurait voulu que le temps s'arrête et qu'il n'y ait plus toutes ses histoires, qu'il y ait seulement eux.

K A Y L A ZANDER
R Ù B E N BARÀNOV

J'ai été emporté Que pourrais-je dire ? Tout semblait avoir un sens Tu as tout emporté Et je ne peux pas négocier avec ça J'essaie de voir le bon côté de la vie Mais les bonnes choses dans la vie sont difficiles à trouver Nous les emporterons, les emporterons Peut-on en faire quelquechose de bien ? Eh bien, j'essaierai de bien le faire cette fois Recommençons J'essaierai de bien le faire cette fois ça n'est pas terminé Parcequ'une part de moi est morte et enterrée Cet amour me tue Mais tu es la seule ça n'est pas terminé.

Des chansons dans la tête, une symphonie qui ne s'arrête pas. Toujours continuer, s'arrêter demander. Quel chemin emprunter? Bonjour madame, bonjour monsieur, merci madame, merci monsieur, au revoir madame, au revoir monsieur... Et merde alors? La politesse, la gentillesse, l'aide, le fric,... Toutes ces choses qu'on nous apprend, tant de fois, si tout va bien répondre "bien sur", se moucher l'nez, dire pardon, dire merci, bonjour au revoir. MERDE! Se retourner, se rabaisser, fermer l'caqué, n'pas se rebiffer, faire ci, faire ça, être sage, être propre, être généreux. Damned... Allô? Bonjour. Non. Qui est à l'appareil? Vous voulez? Ce n'est pas ici. Ne quittez pas, j'vous la passe. Allô? Non. Au revoir. Je t'aime, moi non plus, moi aussi, je te déteste, je te haïs je t'adore. Noir. La vie est un ramassis de choses qu'on nous apprend depuis la plus tendre enfance, comme faire ses devoirs où être gentil avec les copains. On nous apprend l'amour, mais aussi la guerre. Pourtant, moi, l'amour, je l'avais appris tout seul. J'avais surmonté moi même les hauts et les bas de ma vie, seul. Mon père ne s'immisçait pas dans mon éducation tandis que ma mère tentait de faire de moi le petit garçon model, qui ne parle pas et qui se tient tranquille. Mais aucun d'eux n'aurait penser à moi réellement. Il ne m'aurait pas appris autre chose que bien me tenir. Lorsque mon père daignait intervenir c'était pour dire "Rùben, écoute ta mère". "oui papa " et rebelotte : fait pas ci, fait pas ça, prend pas cela achète toi ça. Non pas elle elle est trop jeune, non pas elle pas assez riche, non celle là elle est trop moche. STOP! Oui, ils avaient tout planifier jusqu'au mariage arranger, mais je ne comptais pas suivre leur pas, trop, c'est trop. Alors vite, je changeais, je tournais je virais, je me tapais toute sorte de filles, ronde, maigre, moches, à tombées, pauvres, friquées. Je dépassais les limites, débordait de partout, le fric à volo j'l'utilisais tout le temps je dépensais, me droguais je buvais je couchais découchais. Une seule chose changea du tout au tout, ma belle Kayla. Elle était là, comme dure mais si fragile, elle m'avait plut au premier regard. Elle m'avait tapé dans l'œil, mais je ne la voyais pas comme un simple trophée. Comme si, en rentrant dans la pièce de mon cœur éteint, elle avait fait entré avec elle un vent frais qui avait tout réanimé au fond. A ce moment là j'étais le plus comblé, le plus tout! Je me disais que ce malheur que j'avais jeter sur l'amour n'existait pas. Je me trompais. Je pensais qu'on était bien, que rien ne nous séparerais, je me trompais également. Noah était là, et fil par fil, il la faisait s'éloigner de moi, ma toute belle. Je n'avais plus confiance en rien avant son arrivée, je ne cherchais même pas à comprendre quel était la vie. Je devenais plus mature au près d'elle, je dépensais moins, je vivais mieux, je voyais les choses sur un autre angle. Alors pourquoi? Pourquoi ce putain de bon dieu à décider de lancer sa colère sur moi?! Je devenais moins stupide, plus réfléchis, je cherchais à réussir, même sans but! J'avais changé, pour une fois. J'avais juste arrêter d'espérer... Maintenant j'attendais, j'attendais qu'elle se décide tout bonnement.

KAYLA « Oui, ce soir je suis toute à toi Rùben. Allons au cinéma, ça fait longtemps qu'on est pas sorti tous les deux, comme tu l'as dit. Tu sais, je suis contente de te voir. »
RÙBEN « Moi aussi, je suis heureux de te voir, même si j'ai conscience de ne pas te le communiquer souvent. Je t'aime chérie. »

J'étais conscient d'être distant, les mots avaient du mal à sortir. En deux ans de relations, je ne lui avait jamais répondu que par "moi aussi" et aujourd'hui, je lui disais enfin les mots qu'elle attendait tant... Je t'aime. Une chose que je n'avais jamais dite au par avant mais qui m'enflamma le cœur. C'était si dur si difficile a prononcer, c'était là, au bord des lèvres et c'était sortit. J'en avait bavé, comme si je venais d'essayer de me faire vomir un mot, improbable me diriez vous, mais pour moi, cette image avait un sens. J'embrassais Kayla avant d'aller chercher mon blouson en cuir et mon porte monnaie et d'emmener la belle, par la mains, dans ma voiture. Une habitude, une envie. Ces quelques mots m'avaient tout retourné, et dans la voiture, au près de la belle, je n'osais pas parler, comme si je m'étais choqué moi-même. Mais elle brisa le silence, elle me parla comme elle ne m'avait jamais parlé, d'un ton doux, d'un sourire éclatant, elle était décidée à parler, parler et parler, elle ne s'arrêtait pas, les mots s'entrechoquaient et mes sourires se firent nombreux. Je répondis bien sur, parlais à mon tour longtemps, trop longtemps, nous rîmes. Était-ce ça le fruit d'un 'je t'aime'? Arriver au cinéma, l'ambiance n'était presque plus la même, comme si rien ne pouvait faire flancher notre couple. Comme si Noah n'existait plus, les problèmes POUF, envolés. Nous sortîmes de la voiture et je pris Kayla par les épaules, elle, posa son bras dans le creux de mon dos et nous ne nous étions jamais sentis aussi proches qu'à cet instant. Je lui avait dit je t'aime, je l'avais satisfaite. Nous repartions sur de bonnes bases, le bonheur au lèvres n'eusse durée que le temps de cette soirée que j'en aurais autant profité. Nous rions à pleins poumons et une fois à la caisse, je lui demandais le film qu'elle voulait voir.

73lignes

Kayla October Zander &
Rùben Justin Barànov

Nous étions prêts, prêts à aller au cinéma. Mais avant de nous diriger vers la voiture, Rùben prononça les mots, les mots qu'elle attendait depuis si longtemps « Je t'aime ». Cela lui faisait tellement plaisir, elle n'en revenait pas. Tellement de fois elle lui avait tendu la perche, mais jamais il n'avait compris ; ou bien, il n'en ressentait pas l'envie. C'était peut-être toutes ces histoires entre-eux qui lui avait fait réaliser que c'était important pour elle. Qu'il fallait qu'il fasse le pas, qu'il fallait qu'il lui fasse plaisir. Sinon, elle pourrait s'éloigner de lui, elle pourrait réaliser que finalement, elle s'était tromper et que ce n'était pas le bon. Mais toutes ses remises en question, elle n'aurait pas à les faire ; non, car il avait prononcé ces mots. De la joie, c'était ce qu'elle ressentait à ce moment là. Et désormais, elle pourrait ne plus lui en vouloir, elle pourrait être à nouveau comme avant, rire, se confier, lui avouer ce qu'elle ressentait. Cela lui faisait un bien fou. Pendant le chemin de la chambre du garçon jusqu'au cinéma, tout était parfait. Ils riaient, ils parlaient, c'était le bonheur et cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé. Au début de leur relation, ils étaient comme ça, heureux, plein de joie, mais petit à petit, avec le temps, avec les épreuves, tout cela s'était estompé. Doucement, une légère tension s'était installée entre-eux. Biensur, ils s'aiment toujours, ils passaient de bons moments, mais ce n'était pas vécu à cent pour cent. Les disputes leur gâchait ces instants inoubliables. Alors, ce soir-là, lorsque Kayla et Rùben rigolaient comme avant, elle sentait que c'était bon, tout était comme avant, les choses avaient repris leur place et ils pouvaient enfin s'aimer pleinement.
Ils étaient à présent devant le cinéma, à la caisse et Kayla devait choisir le film qu'ils allaient voir. Que pouvait-elle proposer ? Un film d'action, pour faire plaisir à son petit-ami, ou bien un film romantique, ce qui les rapprocheraient sans doute un peu plus ? Le choix était large mais il fallait qu'elle se décide.

▬ Kayla : Allons voir Tentation ! Ca te dis ?

Finalement, elle avait choisi tentation, une histoire d'amour, certes, mais qui pourrait plaire, elle l'esperait, à Rùben.
Ca y'est, ils avaient les billets et allaient bientôt pouvoir entrer dans la salle. Mais, pour le moment, ils étaient dehors et Kayla avait un peu froid ; et 'avec une petite robe et une veste, il y avait de quoi. Alors, comme pour lui faire un signe, pour lui montrer ce qu'il devait faire, ce qu'elle voulait qu'il fasse, elle se frotta les bras et le regarda. Elle attendait qu'il fasse quelque chose, et dès qu'il le ferait, elle pourrait se dire que cette soirée était vraiment parfaite.

▬ Kayla : Tu viens Rùben, ça ouvre.

La porte de la salle était ouverte et ils allaient pouvoir entrer. Mais avant d'y aller, ils allèrent acheter des pop-corn.

K A Y L A ZANDER
R Ù B E N BARÀNOV

J'ai été emporté Que pourrais-je dire ? Tout semblait avoir un sens Tu as tout emporté Et je ne peux pas négocier avec ça J'essaie de voir le bon côté de la vie Mais les bonnes choses dans la vie sont difficiles à trouver Nous les emporterons, les emporterons Peut-on en faire quelque chose de bien ? Eh bien, j'essaierai de bien le faire cette fois Recommençons J'essaierai de bien le faire cette fois ça n'est pas terminé Parce qu'une part de moi est morte et enterrée Cet amour me tue Mais tu es la seule ça n'est pas terminé.

KAYLA « Allons voir Tentation ! Ça te dis ? »

Elle qui réfléchissait depuis quelques bonnes minutes m'arracha de mes pensées. J'étais comme ailleurs, le fait d'avoir réussis à lui montrer mes sentiments m'avait un peu retourné. Mais maintenant j'avais cette envie de le dire à tout bout de champs, de le crier sur les toits. J'étais là, presque retenant mon souffle pour ne pas le répéter trente fois. Je l'avais pensé jusqu'à la dernière seconde, c'était un fait. Mais c'était la première fois et je me surprenais à aimer. Depuis la plus tendre enfance, j'avais été froid et distant. Ma mère m'avais appris à resté sage et je le restais, on aurait pu croire, en me voyant, que j'étais à plaindre. J'avais toujours été passif, les pieds sur terre. Petit, j'aurais été un adulte mature. Ado', je suis devenu un enfant crétin, comme si je m'étais perdu. Et aujourd'hui, j'avais l'impression de me retrouver. J'avais comme cette envie de me caser, de me reposer de mes bêtises. Il m'arrivait quoi?! Elle venait de me sortir de mes pensées.

RÙBEN « Bien sur, mais vaudrait mieux se dépêcher, ça ne va pas tardé à commencer. »

Je lui souris, la file d'attente était longue mais pas assez pour nous mettre en retard. Je me penchais vers la droite, la gauche, je me renfrognais et soupirais. Putain d'attente! Les mains dans les poches et le blouson sur le nez, je me retournais vers Kayla qui avait l'air frigorifiée. Je relevais alors ma tête, laissant apparaitre mon menton.

RÙBEN «Tu as l'air congelée mon ange. T'as froid? Enfin, je sais ma question est débile. Allez, viens là. »

Je tendais les bras vers elle pour qu'elle s'y blottisse et refermais mon étreinte sur elle. Frottant son dos, je posais mon nez sur le haut de sa tête, elle sentait encore le shampoing. J'étais bien là, et j'aurais pu ne pas bouger, mais il le fallait. Pourtant, je la gardais dans mes bras et avançant comme un canard vers la caisse, elle rigola, elle qui marchait à reculons et qui hurlait "fait attention, j'vais me prendre quelqu'un!".

RÙBEN «Ai confiance. »

Elle avait de quoi avoir confiance, car arrivés devant la caisse, elle n'avait pas une seule égratignure. Je demandais deux places pour Tentation et payais les tickets. "Salle 6" avait lancé la caissière, mécontente, collée à son poêle à gaz tandis que Kayla était collée à moi. Le cinéma n'avait toujours pas ouvert, et, ne voulant pas me collé à la foule, nous nous éloignâmes un peu, près des tables et des bancs. Je m'assis et la fit s'assoir sur moi, la tenant dans mes bras, pour ne pas avoir froid.

KAYLA « Tu viens Rùben, ça ouvre. »

Elle sauta sur ses pieds, je ne dis rien et la suivit. L'endroit était chaud et ça avait l'air de plaire à la jeune femme qui avait froid un peu plus tôt. Je la pris par la main tout en lui souriant. Cette soirée me faisait le plus grand bien, elle me prouvait que l'espoir restait toujours, et qu'on pouvait s'aimer comme au premier jour. Il fallait juste être capable de faire des sacrifices, des choix, de faire des efforts et tout serait parfait. A cet instant là, je n'avais pas de doutes, autant sur mon amour que sur notre couple. Nous nous dirigeâmes vers les pop-corns, je la laissais choisir "sucré ou salé?" demanda une jeune femme. Aucune importance pour moi, j'appréciais les deux, je questionnais donc Kayla qui attrapa un des deux pots que la jeune femme tendait. Nous rentrâmes dans la salle déjà éteinte, les publicités venaient de se finir. Je creusais un chemin entre les sièges pour arriver au beau milieu de la salle, me retournant de temps en temps pour voir si je n'avais pas perdu Kayla, je m'assis.

53lignes

Kayla October Zander &
Rùben Justin Barànov

La demsoielle en face d'elle lui tendit deux pots, et Kayla choisit celui au sucre. Elle n'aimait pas les pop-corn salés, le choix fut donc rapide. D'ailleurs qui les aimaient salés ? C'était vraiment dégoutant. Du moins, c'était ce qu'elle pensait. Une fois les pop-corn achetés, le couple s'avança vers la salle qui était déjà presque pleine. Il faisait noir et Kayla tenait donc Rùben par la main, histoire de ne pas le perdre. Quelques instants plus tard, ils trouvèrent deux places, au milieu de la salle. Kayla s'assit et enleva sa veste discrètement afin de ne pas gêner les autres personnes déjà installées. En effet, des fois, les gens pouvaient vraiment se montrer chiants ; ils s'enervaient juste parce qu'on cachait un petit peu l'écran, ou bien, parce qu'on faisait trop de bruit en mangeant les pop-corn. Oui, ça lui était arrivé déjà plusieurs fois, et ce n'était d'ailleurs pas très agréable. Alors désormais, quand elle se retrouvait au cinéma, elle se faisait la plus petite possible. Non pas parce qu'elle ne voulait pas se faire remarquer, au contraire d'ailleurs, elle aimait ça, mais parce qu'elle n'avait pas envie de faire toute une histoire, pour un rien. Kayla regarda Rùben et se serra contre lui.

▬ Kayla : Je t'aime.

Kayla l'embrassa et elle commença à manger. En lui disant ces mots, elle n'attendait rien en retour, non, elle les avait déjà entendu, et cela lui suffissait car elle savait que les déclarations d'amour n'étaient pas vraiment le genre du jeune homme. Au moins, elle savait qu'il l'aimait, et ça, c'était le principal.
Le film avait débuté depuis maintenant quelques minutes et Kayla était complètement dedans. C'était vraiment le genre de film qu'elle aimait. Ca parlait d'amour, et c'était ça qui lui plaisait. Avant sa rencontre avec Rùben, toutes ces histoires lui paraissaient bêtes, elle ne les comprenaient pas vraiment. Mais maintenant, elle arrivait à se mettre à la place des héroïnes, et elle adorait ça. Deux heures et dix minutes plus tard, la scéance se termina et les gens commençaient à partir. Miss Zander s'étira et se leva.

▬ Kayla : On va manger un truc ?

On aurait dit que Kayla n'avait que ce mot à la bouche ; manger, manger, manger. Elle ne pensait qu'à ça en ce moment ! Pourtant, cela ne se voyait pas du tout de l'extérieur. Non, Kayla était du genre mince, et on aurait plutôt dit qu'elle était en plein régime. C'était pratique au moins ! Elle pouvait se faire plaisir sans grossir ; pas mal de filles auraient aimé être faites comme ça et la jeune femme en avait consience. Sans attendre la réponse de Rùben, Kay' s'avança vers le café qui se trouvait à quelques pas de la salle.

K A Y L A ZANDER
R Ù B E N BARÀNOV

J'ai été emporté Que pourrais-je dire ? Tout semblait avoir un sens Tu as tout emporté Et je ne peux pas négocier avec ça J'essaie de voir le bon côté de la vie Mais les bonnes choses dans la vie sont difficiles à trouver Nous les emporterons, les emporterons Peut-on en faire quelque chose de bien ? Eh bien, j'essaierai de bien le faire cette fois Recommençons J'essaierai de bien le faire cette fois ça n'est pas terminé Parce qu'une part de moi est morte et enterrée Cet amour me tue Mais tu es la seule ça n'est pas terminé.

La vie aurait été dure si les personnes qu'on apprécie n'avaient pas existé. Voila un bon état d'esprit, se dire que rien ne peux être pire qu'une vie présente, rien ne peux être pire qu'une vie sans amour, sans amis pour nous soutenir. Alors j'aimais me dire que tout était pire, tout était mauvais comparé au moment présent et à ce moment là j'étais sur de mes pensées, car c'était un moment comme qui dirait magique. 'Je t'aime' elle avait décider aujourd'hui de me rendre mou comme de la guimauve.

UNDER CONSTRUCTION, encore désolée :/

?lignes - désolée du temps que j'ai mis, c'est qu'avec les fêtes et tout :S. J'espère ne pas t'avoir trop fait attendre.